MONSTRES

Spectacle tout public

Création 2024

d’après « Monstres » de Stephane Servant et Nicolas Zouliamis

L’histoire

«  Mesdames et messieurs, chers et tendres enfants, approchez approchez !
Après avoir diverti les rois et les reines, les sages et les fous, notre cirque est enfin parmi vous.
Au programme : des numéros exceptionnels à vous faire hurler de rire ou rugir de peur, et le clou de notre spectacle, celui que le monde entier nous envie, celui que tout le monde craint.
Le seul et l’unique…
Le Monstre d’Erêves ! » 
Dans le village d’Otto, un petit monstre solitaire, un cirque s’est installé. Quelle chance !
Personne d’habitude n’arrive jamais au bout de la route poussiéreuse.
Rapidement l’excitation fait place à l’inquiétude : le cirque
exhiberait un monstre, un vrai…
S’ensuit une belle histoire d’amitié faite de découvertes
et d’entraide
entre ses deux petits… monstres.

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Monstres

Ça a quelle tête un monstre ? Les contes nous ont toujours dit qu’un monstre avait les dents pointues, des cornes et un nombre incalculable de jambes et d’yeux.
L’ histoire, elle, nous a prouvé qu’un monstre pouvait avoir une apparence humaine.
Ce sont les actes qui sont effrayants. Ici, «le clou du spectacle» n’a pas la tête du monstre des contes ni les actions affreuses de l’histoire.
C’est un petit garçon, enfermé dans une cage, à la peau lisse et blanche, aux yeux tout ronds et avec « quelques poils qui lui faisaient comme une couronne sur la tête ». Sympathique ce petit gars qui chante avec douceur.
Inoffensif pour le lecteur, épouvantable pour les villageois. Eux ont des cornes, des canines et des joues flasques disproportionnées. Le monstrueux, c’est bien plus qu’une histoire d’apparence ou d’action, c’est avant tout une question d’acceptation des différences.
C’est d’ailleurs cette différence qui va lier ces deux garçons qui s’appellent Otto.
A bien y regarder, ils se ressemblent. Certes, l’un est poilu avec des moustaches de chat, l’autre non, mais tous deux sont rejetés par leurs pairs. « Vous êtes frères,tous les deux ! Deux moches ! Deux monstres ! »

La scénographie 

Un roman graphique théâtralisé.
A la toute première lecture, l’équipe de Trouble Théâtre a visualisé la projection sur scène des magnifiques et intrigantes illustrations de Nicolas Zouliamis. Bien sûr il y a le texte ! Mais le graphisme est une une partie intégrante de la narration.
Ainsi les images originales sont projetées sur différents écrans (tulle, voilage).
En surimpression on savoure le texte de Stéphane Servant porté par les deux comédiens. S’installe alors entre les images et les corps un jeu d’apparition et de disparition au gré de la lumière et du déroulé de l’histoire. L’harmonie, le lien magique se crée grâce à la partition composée et interprétée par trois musiciens présents au plateau. Cette musique modale nous plonge dans l’atmosphère inquiétante du roman tout en étant la voix du petit monstre en cage.

Fiche synthétique du spectacle

Mise en scène : Trouble Théâtre, création collective
Scénographie : Didier Pourrat, Philippe Grenier
Montage vidéo, animation : Vincent Sabot
Musique : Didier Pourrat, Delphine Génin, Sylvain Michel
Son : Frédérick Stephan
Lumière : Arthur Mauvais
Administration cie : Patrice de Saint Jean
Avec : Philippe Grenier, Didier Pourrat, Béatrice Moulin, Delphine Génin, Sylvain Michel
Durée estimée : 1h02
Jauge : 252 personnes
Production : Compagnie Trouble Théâtre.
Co production : L’ Espace Culturel la Buire, Théâtre le Verso, …